Article paru dans Granma International le 5 septembre 2006.
La Havane. 4 septembre 2006
Message de Fidel au peuple de Cuba
Chers compatriotes,
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Pas un seul jour, même les plus difficiles depuis le 26 Juillet, je n’ai cessé de m’efforcer de corriger les conséquences politiques négatives de ce problème de santé aussi inattendu. Le résultat est que, pour ma tranquillité, j’ai avancé sur plusieurs questions importantes. Je peux vous annoncer que le livre Cent heures avec Fidel, de Ramonet, dont je révisais chacune de mes réponses durant ma maladie, est pratiquement terminé et qu’il sera bientôt publié, comme je l’avais promis. Cela ne m’a pas empêché de respecter strictement mes devoirs comme patient discipliné.
On peut affirmer que la phase la plus critique est passée. Aujourd’hui je récupère à un rythme satisfaisant. Dans les prochains jours je recevrai des hôtes distingués ; cela ne signifie pas que chaque activité va être dans l’immédiat télévisée ou photographiée, même s’il y aura des informations fournies sur chacune d’entre elles.
Nous devons tous comprendre qu’il n’est pas approprié de donner systématiquement des informations, ni de fournir des images sur ma santé. Nous devons tous comprendre aussi, avec réalisme, que le temps nécessaire à une complète récupération, qu’on le veuille ou non, sera encore long.
En ce moment je n’ai pas d’urgence, et personne ne doit s’impatienter. Le pays va bien et avance.
On a inauguré aujourd’hui l’Année scolaire avec plus d’étudiants et de perspectives qu’à n’importe quel autre moment de notre pays. Quel évènement merveilleux !
J’ajoute un détail : je demande à chaque compatriote honnête, qui ensemble constituent l’immense majorité du peuple, de ne tenir grief à personne pour la discrétion que, en vue de la sécurité de notre Patrie et de notre Révolution, j’ai demandé à tous.
Je vous remercie infiniment !
Fidel Castro Ruz
4 septembre 2006
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